C'est la phrase que j'ai reçue en rêve quinze jours avant de partir dans le désert.
La source de mes pensées s'est tarie mais pas celle de mon coeur.
Au coeur du désert, je me suis sentie comme un noyau irréductible, dense et contenu par l'immensité de l'espace.
Je me suis sentie dans un état où la parole s'exprime au-delà des mots.
J'étais sans pensées, sans formations mentales, sans conception autre que la mise au monde de mes racines.
Et j'ai jeté l'ancre de mon navire dans l'océan de sable immémorial du désert Saharien.
Le désert est le silence qui naît du silence et retourne au silence.
Par lui, avec lui et en lui court la vie vibrionante.
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